
[Compétence Ville/Agglo – Episode #3] : non, la ville d’Annecy n’a pas voulu de la baisse de l’offre. C’est l’AGGLOMERATION qui dégrade ce service public, qui impacte les plus précaires.
Qui gère les transports en commun (bus et navettes) de la Sibra ? C’est bel et bien l’agglomération Grand Annecy. On entend encore trop souvent des gens confondre Annecy (fusion des 6 communes déléguées depuis 2017) et le Grand Annecy (agglomération de 34 communes, allant de Thorens à Cusy, en passant par Montagny-les-Lanches, et par Poisy, ou encore par Annecy et St-Eustache, etc…).
Depuis le 19 avril, pour ceux qui prennent régulièrement le bus, vous avez forcément constaté à quelle sauce nous venons de nous faire manger, suite au vote de la baisse du budget transport en conseil d’agglomération de décembre 2024 (retrouvez ici l’article). De nombreux élus n’ont jamais mis les pieds dans les bus de l’agglomération, et encore moins aux « pics horaires », des matins et du soirs. Le VP aux mobilités disait dans une interview presse quelques jours avant la baisse de l’offre « qu’ils analyseront les réclamations » s’il y en a. Marion Lafarie, lors du dernier conseil d’agglomération, est intervenue une nouvelle fois que cette baisse de l’offre qui va impacter les plus précaires, mais aussi certains acteurs économiques du territoire qui n’arriveront plus à embaucher puisque les derniers bus s’arrêtent avant la fermeture de certains fast food, ou encore du dernier film au Pathé ou Mégarama. A la fin de son intervention, elle a donc demandé à M. Sarda, VP aux mobilités, de communiquer son adresse email afin que les usagers puissent lui envoyer directement leurs réclamations. Demande restée sans réponse, donc nous vous invitons, chers usagers et directeurs d’entreprises, à écrire à : sibra@sibra.fr et mettre en destinataire « M. Didier Sarda » mais également Mme La Présidente de l’agglomération Frédérique Lardet, qui est également maire adjointe aux commerces à la ville d’Annecy, et également Mme Ségolène Guichard, VP à l’économie à l’agglomération… C’est bien beau d’avoir des discours sur « l’économie locale » à soutenir, mais « en même temps » mettre en difficulté des employeurs qui vont devoir licencier car leurs salariés étudiants et leurs salariés précaires ne disposant pas de voitures, ne peuvent plus rentrer tard après leur service le soir, ou les dimanches (où la moitié des bus a été supprimée !).
Une pétition a été lancée il y a quelques jours pendant les congés de Pâques, signez, relayez, et faites entendre votre voix ! Cliquez ICI