
C’est la garantie d’un droit fondamental : le droit à la vie !
40000 morts, et probablement des milliers d’autres dont l’identité est encore enfoui sous les décombres de la bande de Gaza, plus une école, plus une université, plus une banque, presque plus d’hôpitaux …. Cette situation place les gazouis dans une situation indicible qui s’apparente à un génocide. Elle appelle à une mobilisation sans précédent pour sauver les vies, venir au secours des populations en proie aux épidémies, à la famine, au manque d’eau.
C’était le sens de la délibération portée par la Ville d’Annecy lundi dernier 30 septembre au conseil municipal, proposée par le Secours Populaire au profit de l’Union of Palestinian Medical Relief Committees : 4000 € pour sauver des vies.
Nous aurions pu viser l’unanimité dans ce modeste geste humanitaire. Mais la polémique n’a pas tardé à enfler à travers les propos ineptes d’Alexandre Burnier, reflétant les propos d’une partie de la minorité et malheureusement aussi d’une partie de la majorité, appelant à ne pas faire acte de solidarité auprès de ces populations.
C’est ensuite la personnalité de Mustafa Barghouti, le fondateur de l’Union of Palestinian Medical Relief Commitees, qui a fait l’objet de toutes les spéculations sur les réseaux sociaux et dans la presse locale.
C’est oublier que cette personnalité palestinienne a été faite chevalier de la légion d’honneur par Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères de Nicolas Sarkozy et dont l’ONG a été reconnue pour les soins médicaux prodigués auprès des populations civiles en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Rien ne justifie l’amalgame avec le supposé antisémitisme de son fondateur. Les personnes qui voudraient éviter ainsi l’acheminement d’une aide précieuse aux populations victimes du massacre inqualifiable perpétré par Benjamin Netanyaou et son armée sont amenées à s’interroger sur la valeur de fraternité qui trône au fronton de nos mairies.
Certains élus montrent-ils qu’ils pourraient remettre en question nos valeurs républicaines et faillir au respect des droits fondamentaux?
Nous tenons à remercier le Secours Populaire d’avoir porté cette proposition et à la Ville d’Annecy de rendre possible ce geste humanitaire. Aucun conflit ne devrait interdire l’acheminement de secours aux populations civiles; c’est tout à l’honneur de la Ville d’Annecy et aux élus qui ont voté cette délibération de s’en porter garants.